Semaine 10

En premier : la poésie

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Source : https://www.ilpiaceredileggere.it/giorgio-caproni

Le site Doppiozero (voir ci-dessous) nous propose un document audio sur Giorgio Caproni. Ce document étant centré sur le recueil Il seme del piangere (La semence des larmes) dédié à sa mère, nous vous invitons à lire en introduction un extrait de la préface  que B. Simeone avait consacré à la traduction du recueil Il muro della terra (le mur de la terre) . L’extrait évoque il seme del piangere :

 (…) la ville, qu’elle soit Livourne ou Gênes, s’incarne en premier dans la figure de la mère — Anna Picchi, Annina — que pare une jeunesse éternelle de fiancée : “elle/de toutes la plus matinale”, point de convergence des regards et des envies, femme libre et claire nimbée dune sensualité innocente où la relation mère-fils puise tendresse et lumière. La Semence des larmes est centrée sur cette figure unique. Caproni y fait l’éloge des rimes claires, simples, que nous Français dirions bâties sur le mode “amour-toujours”. A cette étape de son parcours, il poursuit une idéale transparence des mots devant l’image, une simplicité absolue de l’expression qui dissimule en fait un travail d’orfèvre basé sur la rime et la rime interne, seules capables par leur cohérence et leur musicalité d’endiguer la souffrance de l’évocation. Rimes à l’image d’Annina qui investit de la sorte le poème entier, devient le corps même du texte. Caproni musicien est ici au premier plan et pour rendre compte de ces longs poèmes évoquant Annina, de leur ton léger comme de leurs arrière-plans déchirants, il faudrait faire appel non à d’autres textes mais à ces adagios des concertos de Mozart où sous la grâce creuse l’abîme. Si la forme adoptée est celle de l’ancienne ballade d’exil, héritée du “dolce stil nuovo” de Dante et Cavalcanti, jamais Annina n’est prétexte à l’élégie. L’espace où elle se trouve évoquée n’est pas vraiment celui, nostalgique, de la mémoire, mais un lieu imaginaire — purgatoire sillonné par les trains dans “Ad portam inferi”, jeunesse inaltérable dans “Dernière prière” où le poète avant de mourir envoie son âme, sa part d’enfance idéale et intacte, murmurer à l’oreille d’Annina les derniers mots d’amour.

Extrait de la préface  de Bernard Simeone au recueil « Le mur de la terre » (édité par M. Nadeau en 1985, traduction de B. Simeone  et P. Renard)

Accès au site Doppiozero :

https://www.doppiozero.com/category/nomi-e-personaggi/giorgio-caproni

rubrique « Ascolta »

Enfin, trois poésies tirées de « il seme di piangere » pour conclure l’article :

PER LEI (11)

 Per lei voglio rime chiare, 
usuali: in -are. 
Rime magari vietate, 
ma aperte: ventilate. 
Rime coi suoni fini 
(di mare) dei suoi orecchini. 
O che abbiano, coralline, 
le tinte delle sue collanine. 
Rime che a distanza 
(Annina era così schietta) 
conservino l’eleganza 
povera, ma altrettanto netta. 
Rime che non siano labili, 
anche se orecchiabili. 
Rime non crepuscolari, 
ma verdi, elementari.


EPILOGO (17) 

 Annina è nella tomba. 
Annina, ormai, è un’ombra. 
E chi potrà più appoggiare 
l’orecchio al suo petto, e ascoltare 
come una volta il cuore, 
timido, tumultuare?
IL SEME DEL PIANGERE (20)
 Quanta Livorno, nera 
D’acqua e -di panchina- bianca! 

Serduto sul Voltone, 
o nel buio di un portone,  
che lacrime nel bambino 
che, debole come un cerino, 
tutto l’intero giorno 
aveva girato Livorno! 


La mamma-più-bella-del-mondo 
Non c’era più – era via. 
Via la ragazza fina, 
d’ingegno e di fantasia. 


Il vento popolare 
veniva ancora dal mare 
Ma ormai chi si voltava 
Più a guardarla passare?
 
   Via era la camicetta 
timida e bianca, viva. 
Nessuna cipria copriva 
l’odore vuoto del mare 
sui Fossi, e il suo sciacquare.

Tratto da « il seme del piangere »

Source : https://www.ilpiaceredileggere.it/giorgio-caproni/il-seme-del-piangere

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En second : Paolo Cognetti

 L’auteur des Otto montagne a signé durant le confinement un article dans le quotidien Le Monde le 7 mai 2020. Pour accéder à cet article il est possible de le téléchager via l’onglet téléchargement ci-dessous.

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Enfin la recette de la semaine

Il s’agi d’une recette printanière vénitienne recueillie par Isabelle Vitolo.

Sardele in saor

Si calcola un chilo di cipolle per ogni chilo di sarde. Si puliscono bene le sarde, togliendo la testa, le interiora, le squame. Si friggono e si spolverizzano di sale. Si butta l’olio (nella versione originale si usava per cuocere la cipolla, ma adesso siamo dotati di fegati più sensibili) e nella padella, con altro olio fresco e un coperchio a buona tenuta, si mettono ad appassire Ie cipolle. affettate sottili. Quando le cipolle si sono ben ammorbidite si aggiunge, per ogni chilo di cipolla, un bicchiere di aceto. Si lascia bollire per un po’ ed evaporare, ma non completamente.

In una teglia di terracotta o in una terrina si dispone uno strato di sarde: si copre con uno strato di cipolla e ci si sparge sopra una manciata di pinoli e uva passa fatta rinvenire precedentemente in una tazza d’acqua tiepida; si ripete l’operazione fino a esaurimento. Si versa sopra il tutto il sugo rimasto, e se occorre un altro po’ di aceto; si copre e si mette da parte. Il risultato è di un gusto non proprio delicato, ma straordinario, in cui si fondono i sapori di mare e di campagna con la nota dolce ed esotica di uva e pinoli.

Il contorno più adatto a questo piatto è senz’altro un fresco pinzìmonio di verdure miste, che offrirà una piacevole alternanza dopo il sapore deciso delle sarde

Dal libro : La Mela Carpenedola di Alda Monico; ed. Corbaccio

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Semaine 9

A la rencontre du peintre naïf Antonio Ligabue

Cesare Zavattini, écrivain, poète, scénariste  de cinéma ( rappelons qu’il a collaboré, entr’autres, avec De Sica, Antonioni, Rossellini, Fellini, Risi,etc.), a composé en 1967 une  biographie en vers du peintre naïf Antonio Ligabue, mort en 1965, pour lequel il avait une grande admiration.

C’est ce petit livre qui nous a guidées pour cette présentation.


È vero in ogni modo quanto segue :

ululava

 se dipingeva lupi

ruggiva se dipingeva leoni

Cesare Zavattini : LIGABUE Biografia lirica del grande pittore naïf

  • Le site

décrit le parcours du peintre Ligabue avec plusieurs reproductions

  • Le site suivant propose un travail effectué à partir de quelques vers tirés de la biographie de Zavattini et de quelques tableaux de Ligabue

http://artenatura.altervista.org/meraviglioso-come/

  • Enfin, un document rarissime et très émouvant, réalisé par RAI5, est présenté sur :
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Semaine 8

  • In eco ad una bella presentazione che Thérèse ha fatto ai dilettanti nel anno passato, andiamo in viaggio sulle ali della pittura con la rivista d’arte « Arte.it », e più precisamente
    « In Maremma con i Macchiaioli »

  • Nel capitolo della cucina : una ricetta, « Gli amaretti » di Denise

Ingrédients : 200g de poudre d’amandes, 150 g de sucre semoule, 2 blancs d’oeuf, 1 ou 2 c à café d’extrait d’amandes amères, 1 citron bio.
Chauffer le four à 150°
Ajouter à la poudre d’amandes, le zeste du citron, l’extrait d’amandes amères, mélanger.
Battre les blancs en neige et les incorporer au mélange aux amandes obtenu.
Faire des boulettes (selon la taille que vous voulez) avec la pâte obtenue et les déposer sur la plaque du four en les espaçant.
Avant d’enfourner , saupoudrer les boulettes de sucre semoule. Faire cuire environ 15 min.

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