À la suite de notre publcation sur Antonio Ligabue, Franco Parigi, depuis Bergame, nous a informés qu’il existe deux films consacrés au peintre naïf Ligabue, tous deux de grand intérêt. Nous l’en remercions vivement, et transmettons avec grand plaisir ses informations :
-le film le plus récent a obtenu l’ ours d’argent du meilleur acteur à la Berlinale 2020 : « Volevo nascondermi » de Giorgio Diretti avec Elio Germano
– Le film présenté par la Rai en 1977, de Salvatore Nocita , avec Flavio Bucci, très intéressante biographie en 3 épisodes qui s’appuie sur la biographie en vers de Cesare Zavattini, accessible via le lien ci-dessous :
3. La recette.
La recette de Marie Claude, une recette à faire durant l’été!
CROQUANTS AUX AMANDES
Ingrédients :
2 oeufs
200 g de sucre cristallisé
1 sachet d’amandes entières (150 ou 200g entières)
300g de farine
Préparation :
Préchauffer le four à 160 ° – ne pas utiliser la « chaleur tournante » mais le four traditionnel .
Mettre le sucre cristallisé dans un saladier casser les oeufs et les battre – ajouter les amandes entières incorporer la farine petit à petit (2 cuillères à soupe à la fois) et bien travailler jusqu’à obtention d’une pâte asses sèche.
Bien fariner les mains pour façonner 4 petits pains longs . Les poser sur une plaque préalablement huilée espacés les un des autres – 45 minutes de cuisson – lorsqu’on est à 35 minutes environ on peut sortir la plaque et couper en morceaux les petits pains et on remet ensuite les morceaux coupés pendant 10 minutes au four ou parfois moins pour éviter qu’ils ne soient trop durs .
Le site Doppiozero (voir ci-dessous) nous propose un document audio sur Giorgio Caproni. Ce document étant centré sur le recueilIl seme del piangere (La semence des larmes) dédié à sa mère, nous vous invitons à lire en introduction un extrait de la préface que B. Simeone avait consacré à la traduction du recueilIl muro della terra (le mur de la terre) . L’extrait évoqueil seme del piangere :
(…) la ville, qu’elle soit Livourne ou Gênes, s’incarne en premier dans la figure de la mère — Anna Picchi, Annina — que pare une jeunesse éternelle de fiancée : “elle/de toutes la plus matinale”, point de convergence des regards et des envies, femme libre et claire nimbée d‘une sensualité innocente où la relation mère-fils puise tendresse et lumière. La Semence des larmes est centrée sur cette figure unique. Caproni y fait l’éloge des rimes claires, simples, que nous Français dirions bâties sur le mode “amour-toujours”. A cette étape de son parcours, il poursuit une idéale transparence des mots devant l’image, une simplicité absolue de l’expression qui dissimule en fait un travail d’orfèvre basé sur la rime et la rime interne, seules capables par leur cohérence et leur musicalité d’endiguer la souffrance de l’évocation. Rimes à l’image d’Annina qui investit de la sorte le poème entier, devient le corps même du texte. Caproni musicien est ici au premier plan et pour rendre compte de ces longs poèmes évoquant Annina, de leur ton léger comme de leurs arrière-plans déchirants, il faudrait faire appel non à d’autres textes mais à ces adagios des concertos de Mozart où sous la grâce creuse l’abîme. Si la forme adoptée est celle de l’ancienne ballade d’exil, héritée du “dolce stil nuovo” de Dante et Cavalcanti, jamais Annina n’est prétexte à l’élégie. L’espace où elle se trouve évoquée n’est pas vraiment celui, nostalgique, de la mémoire, mais un lieu imaginaire — purgatoire sillonné par les trains dans “Ad portam inferi”, jeunesse inaltérable dans “Dernière prière” où le poète avant de mourir envoie son âme, sa part d’enfance idéale et intacte, murmurer à l’oreille d’Annina les derniers mots d’amour.
Extrait de la préface de Bernard Simeone au recueil « Le mur de la terre » (édité par M. Nadeau en 1985, traduction de B. Simeone et P. Renard)
Enfin, trois poésies tirées de « il seme di piangere » pour conclure l’article :
PER LEI (11)
Per lei voglio rime chiare, usuali: in -are. Rime magari vietate, ma aperte: ventilate. Rime coi suoni fini (di mare) dei suoi orecchini. O che abbiano, coralline, le tinte delle sue collanine. Rime che a distanza (Annina era così schietta) conservino l’eleganza povera, ma altrettanto netta. Rime che non siano labili, anche se orecchiabili. Rime non crepuscolari, ma verdi, elementari.
EPILOGO (17)
Annina è nella tomba. Annina, ormai, è un’ombra. E chi potrà più appoggiare l’orecchio al suo petto, e ascoltare come una volta il cuore, timido, tumultuare?
IL SEME DEL PIANGERE (20) Quanta Livorno, nera D’acqua e -di panchina- bianca! Serduto sul Voltone, o nel buio di un portone, che lacrime nel bambino che, debole come un cerino, tutto l’intero giorno aveva girato Livorno!
La mamma-più-bella-del-mondo Non c’era più – era via. Via la ragazza fina, d’ingegno e di fantasia.
Il vento popolare veniva ancora dal mare Ma ormai chi si voltava Più a guardarla passare?
Via era la camicetta timida e bianca, viva. Nessuna cipria copriva l’odore vuoto del mare sui Fossi, e il suo sciacquare.
L’auteur des Otto montagne a signé durant le confinement un article dans le quotidien Le Monde le 7 mai 2020. Pour accéder à cet article il est possible de le téléchager via l’onglet téléchargement ci-dessous.
Il s’agi d’une recette printanière vénitienne recueillie par Isabelle Vitolo.
Sardele in saor
Si calcola un chilo di cipolle per ogni chilo di sarde. Si puliscono bene le sarde, togliendo la testa, le interiora, le squame. Si friggono e si spolverizzano di sale. Si butta l’olio (nella versione originale si usava per cuocere la cipolla, ma adesso siamo dotati di fegati più sensibili) e nella padella, con altro olio fresco e un coperchio a buona tenuta, si mettono ad appassire Ie cipolle. affettate sottili. Quando le cipolle si sono ben ammorbidite si aggiunge, per ogni chilo di cipolla, un bicchiere di aceto. Si lascia bollire per un po’ ed evaporare, ma non completamente.
In una teglia di terracotta o in una terrina si dispone uno strato di sarde: si copre con uno strato di cipolla e ci si sparge sopra una manciata di pinoli e uva passa fatta rinvenire precedentemente in una tazza d’acqua tiepida; si ripete l’operazione fino a esaurimento. Si versa sopra il tutto il sugo rimasto, e se occorre un altro po’ di aceto; si copre e si mette da parte. Il risultato è di un gusto non proprio delicato, ma straordinario, in cui si fondono i sapori di mare e di campagna con la nota dolce ed esotica di uva e pinoli.
Il contorno più adatto a questo piatto è senz’altro un fresco pinzìmonio di verdure miste, che offrirà una piacevole alternanza dopo il sapore deciso delle sarde
Dal libro : La Mela Carpenedola di Alda Monico; ed. Corbaccio