Jeudi 3 décembre 2009
à 19heures
en présence du traducteur : Kathleen DULAC
participation à la représentation au tarif de groupe :12 euros (au lieu de 21)
Inscription avant le 15 octobre (pour être placé correctement!)
LA FABBRICA |
LA FABBRICA Durée : 1h45 De Ascanio Celestini Mise en scène : Charles Tordjman chansons composées par : Giovani Marini |
|||||||||||||||||||||||||||
Théâtre de Grammont du 1er au 4 décembre 2009 CREATION
avec : Serge Maggiani, Agnès Sourdillon – trio de chant : Sandra Mangini, Germana Mastropasqua et en alternance Giovanna Marini et Xavier Rebut chansons composées par : Giovani Marini > scénographie : Vincent Tordjman > lumières : Christian Pinaud > costumes : Cidalia Da Costa > collaboration artistique : Zohar Wexler production : Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy Lorraine, Théâtre Vidy Lausanne E.T.E, Compagnie Charles Tordjman Avec Fabbrica, Ascanio Celestini entraîne le spectateur dans les rouages de la réalité industrielle et politique de l’Italie du XXe siècle dont l’histoire est avant tout celle des ouvriers : de Fausto, le chef manoeuvre qui a perdu une jambe, de son père et de son grand-père qui portent le même prénom, de Paride Pietrasanta, patron de l’usine, d’Assunta, belle comme une Madone et au secret indicible, et de tous ceux qui ont croisé leur destinée. Entre témoignages, situations extraordinaires, visions magiques et légendes construites jour après jour dans les températures torrides d’un haut fourneau, ce récit hors du commun retrace les grandes étapes de l’usine : celle de l’origine où les ouvriers étaient forts comme le bronze et hauts comme les géants ; celle des ouvriers aristocratiques rendus indispensables à la production jusqu’à être exemptés du service militaire durant la Grande Guerre et tolérés par le régime fasciste malgré leurs idées communistes ou anarchistes ; et enfin la période contemporaine avec une usine qui réduit le nombre de ses travailleurs. L’auteur représente l’Histoire en mobilisant les codes narratifs du conte où des fantômes, par exemple, sont capables de venir manger les poires des vivants… En même temps, l’usine offre aux héros et aux monstres, qui sont des personnages quasi-mythologiques, un cadre réaliste et pittoresque, décrit avec une grande précision… Inversement, l’auteur utilise l’Histoire pour brosser, en arrière-plan de sa fable, un décor à la fois crédible et grandiose. « Puisés dans les usines, les hôpitaux, les zones obscures du travail précaire, les récits de l’Italien Ascanio Celestini ont une dimension épique. Ce conteur, dont l’art renouvelle la tradition du “théâtre de narration” à l’italienne, porte sur le monde du travail un regard qui vise à en faire vivre la mémoire. Et à exercer la nôtre. » Jean-Louis Perrier, Mouvement, avril 09, extrait
|