mercredi 10 novembre 2010 à 19 heures
la librairie le Grain des mots
13 bd du Jeu de paume
34000 Montpellier
et la Dante
vous invitent à rencontrer le journaliste et écrivain italien Giovanni Maria Bellu
autour de son roman L’homme qui voulut être Peron paru aux éditions Actes Sud
Il parlera aussi de la situation actuelle de la presse italienne .
La soirée sera animée par Margueritte Pozzoli, directrice de la collection Lettres italiennes chez Actes Sud et traductrice du roman.
Virtuose, dramatique et humoristique, le roman raconte une double enquête : Juan Peron, le célèbre dictateur argentin, n’aurait-il pas été, en fait, un immigré sarde du début du siècle ? Mais le narrateur questionne aussi sa propre mémoire familiale, celle de son village natal, et le passé récent de l’Italie, tout en s’interrogeant sur le métier de journaliste et son évolution.
Giovanni Maria Bellu, journaliste et écrivain italien, est né en 1957 à Cagliari en Sardaigne, il vit à Rome.
Après avoir entamé une carrière de journaliste au quotidien La Nuova Sardegna, il a été grand reporter à Repubblica, l’un des journaux italiens les plus prestigieux. C’est dans ce cadre qu’il a écrit une enquête extraordinaire, I fantasmi di Portopalo, sur le naufrage d’un bateau chargé de 300 immigrés pakistanais, qui s’abîma dans le canal de Sicile en 1996. Ce livre lui a valu le prix Vittorini en 2005. Depuis 2008, il est co-directeur de l’Unità, l’un des quotidiens les plus visés par la volonté gouvernementale de contrôler la liberté de la presse italienne. C’est aussi un personnage de journaliste qui est au cœur de son premier roman, L’Homme qui voulut être Peron (Actes Sud, 2010). Virtuose, dramatique et humoristique, il raconte une double enquête : Juan Peron, le célèbre dictateur argentin, n’aurait-il pas été, en fait, un immigré sarde du début du siècle ? Mais le narrateur questionne aussi sa propre mémoire familiale, celle de son village natal, et le passé récent de l’Italie, tout en s’interrogeant sur le métier de journaliste et son évolution.
« Ce roman réussit le prodige de captiver avec une pochade, vertigineuse de bout en bout », écrit Antoine Perraud, dans La Croix. Et Mikaël Demets (Evène) lui fait écho : « Intelligent, enchanteur, captivant de bout en bout, L’Homme qui voulut être Peron esr un roman magistral, une ode à la fiction et au plaisir de raconter des histoires.